coup de coeur en Manga

Jun est un jeune garçon renfermé qui vit seul avec sa sœur, ses parents voyageant beaucoup pour affaires. Il passe ses journées entières enfermé dans sa chambre à commander des choses bizarres, et la plupart du temps inutiles, sur internet. Un jour, heureux gagnant d'un tirage au sort, il reçoit une lettre pour le moins bizarre. Il y est écrit : "Vous la remonterez ?" et "Vous ne la remontrez pas", "Une fois après avoir entouré votre réponse, déposez cette lettre dans votre tiroir, un esprit viendra la chercher". Jun, jouant le jeu, entoure "Vous la remonterez" et dépose la lettre dans son tiroir.
Peu de temps après, sa sœur frappe alors à sa porte et lui apporte un nouveau colis : une valise noire.
Jun l'ouvre et y découvre une poupée, magnifiquement réalisée, et une clef à ressort. Il remonte la poupée qui se met aussitôt à lui parler ! Celle-ci lui dit que c'est parce qu'il avait répondu "Vous la remonterez". Jun regarde dans le tiroir et la lettre n'y était plus. À ce moment, un clown en peluche traverse la vitre et attaque Jun ! La poupée lui demande de lui prêter serment s'il ne veut pas succomber à l'attaque de la peluche. Hésitant, Jun accepte et se voit affublé d'une bague identique à celle de la poupée qui, au même moment, utilise sa magie. Jun apprend une fois la peluche neutralisée qu'il est devenu le serviteur de la poupée, son réceptacle de vie et de magie !


Et ce qu'il dit pour l'anime:

Rozen était un grand fabriquant de poupées Allemand. Un jour il fit un reve ; une jeune fille du nom d'Alice lui apparut. Sa beauté et sa pureté étaient tels que Rozen tenta depuis lors de reproduire Alice dans une poupée. Il fabriqua 7 poupées et leur donna la vie grâce à une fleur magique appelée la Rosa Mystica. c'est de la que commença le jeu d'Alice.
Chaque poupée doit combattre ses sœurs pour leur dérober leur Rosa Mystica. La dernière poupée encore vivante pourra devenir Alice et rencontrer le Père -Rozen-



Ces deux résumé se rassemblent dans le manga et je le trouve pas mal.
Pour tout avouer, je n'ai pas /encore/ regardé l'anime...

Faut pas croire que parce que les persos principeaux sont des poupées que c'est un manga strictement réservé aux filles, au contraire, c'est très fantaisiste, il y a beaucoup de magie (chaque poupée à son pouvoir), de l'humour, des combats... oui, des combats de poupées ^^
.... Vous ne me croyez pas?
Hahaha:




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Une agréable sur­prise

Ba­sa­ra est à l'heure ac­tuelle un des seuls shôjo du ca­ta­logue Kana. Avec son éti­quette de shôjo et sur­tout sa cou­ver­ture rose bon­bon on au­rait mal­heu­reu­se­ment trop vite fait de le clas­ser dans la ca­té­go­rie des man­gas "gnan­gnan" et "fleur bleue" style Mar­me­lade Boy.
Yumi Ta­mu­ra sait ha­bi­le­ment mener son his­toire en confron­tant Ta­ta­ra/Sa­ra­sa à de nom­breuses pé­ri­pé­ties. L'au­teur fait ainsi preuve d'une ima­gi­na­tion dé­bor­dante tout en res­tant très co­hé­rente, contrai­re­ment à d'autres sé­ries comme HunterXHunter par exemple. On a ainsi vrai­ment le sen­ti­ment que la man­ga­ka sait où elle met les pieds et qu'elle n'im­pro­vise pas pour ral­lon­ger sa série pour des fins com­mer­ciales.De plus, l'uni­vers de Ba­sa­ra est vrai­ment riche. La man­ga­ka­na nous pro­pose un Japon al­ter­na­tif varié dans ses dé­cors, ses peuples et ses us et cou­tumes. Dépaysement total à cha­uqe ré­gion pro­mis.

Shô­nen ou shôjo?
Yumi Ta­mu­ra se ré­vèle réel­le­ment douée pour le mé­lange des genres. Elle sait avec fa­ci­li­té com­bi­ner l'aven­ture, l'his­to­rique et l'élé­ment clé du shôjo : l'amour. En outre, la ga­le­rie de per­son­nages se­con­daires ne cesse de nous faire pen­ser que nous sommes en train de lire un shô­nen. Les per­son­nages, très dif­fé­rents dans leurs styles sont dans l'en­semble bien réus­sis, va­riés et pos­sèdent une cer­taine classe. Les com­bats sont lé­gions, tout comme les pé­ri­pé­ties auxquels sont confron­tés le groupe de Sa­ra­sa. Mais au fur et à me­sure du dé­ve­lop­pe­ment de l'his­toire de Ba­sa­ra, Yuri Ta­mu­ra se plait à en­tre­mê­ler les his­toires, pas­sés des per­son­nages et sur­tout leurs sen­ti­ments. L'au­teur jouant ainsi avec leurs émo­tions prouve réel­le­ment que Ba­sa­ra est un shôjo. Elle aime à tor­tu­rer (spi­ri­tuel­le­ment j'en­tends) ses pro­ta­go­nistes et à uti­li­ser à foi­son les coups de théâtre et re­tour­ne­ments de si­tua­tion : caractéristiques ty­piques des shôjo.